Ce 17 mai 2025, la Commune de Messancy a vécu un moment symbolique et chargé d’histoire : la remise en place de la borne frontière n°59, l’une des 286 bornes qui matérialisent la frontière belgo-luxembourgeoise depuis… 1843.

Pour les habitants de notre région, vivre « à la frontière » — Op der Grenz — fait partie de l’identité locale. Pendant des décennies, franchir cette frontière signifiait passer devant un poste de douane, saluer un agent, répondre à la fameuse question : « Rien à déclarer ? »
Ce n’est qu’en 1995, avec l’entrée en vigueur du traité de Schengen, que la frontière a cessé d’être un point de contrôle pour devenir une ligne presque imperceptible dans la vie quotidienne.

Un patrimoine commun qui a traversé le temps

Si la frontière, elle, n’a pas bougé, ses bornes ont parfois disparu, été enfouies, déplacées par les années, les travaux ou les phénomènes naturels.
La remise en place de la borne n°59 est donc plus qu’un acte technique :
👉 c’est un geste de préservation du patrimoine,
👉 un rappel de notre histoire locale,
👉 et une manière de transmettre aux générations futures le témoignage matériel de ce qui constitue une partie de notre identité.

Une présence politique qui souligne l’importance de la mémoire locale

Pour cet événement, la Commune de Messancy était représentée par Christiane, Marc et Laurence.
Leur présence souligne l’importance que nous accordons, en tant que formation politique, à la valorisation du territoire, à l’histoire locale et à la mise en lumière des éléments qui façonnent le caractère unique de notre commune.

Préserver ces symboles, c’est aussi renforcer le lien entre notre passé, notre présent et l’avenir que nous construisons collectivement.